Biographie BOULANGER dit VIDAE
VIDAE (David BOULANGER), né à Ris-Orangis (France), commence la peinture dans la rue dès le milieu des années 1980, avec l’émergence de la culture graffiti en France. De part et d’autres en Europe jusqu’en Californie, qu’il fréquentera assidûment dès l’âge de 16 ans, il y côtoie de nombreux collectifs aujourd’hui réputés.
Dès le début des années 1990, Vidae commence à étudier aux Beaux-Arts de Versailles (France). Il s’y arrêtera rapidement, préférant apprendre par lui-même face aux chefs d’œuvre du musée du Louvre et du musée d’Orsay auxquels il se rend quotidiennement. Après une rencontre déterminante avec le célèbre historien d’art Pascal Bonafoux, Vidae se détache alors de la rue pour devenir l’héritier d’une peinture traditionnelle oubliée.
Au début des années 2000, Vidae connait le succès grâce à sa propre autodidactie. Il obtient une reconnaissance internationale en remportant la 35e édition du Grand Prix International d’Art Contemporain de Monaco avec le Prix Duc et Duchesse de Valverde d’Ayala Valva, présidé par le Prince Rainier III et la Princesse de Hanovre. Il rejoint alors les collections d’importants mécènes tels que Ralf Winckelmann qui soutint Pablo Picasso, Francis Bacon et bien d’autres. Il obtient aussi le soutien de nombreuses personnalités du monde de l’art telles que Daniel Arasse, Pascal Bonafoux, Fernando Botero ou David Rosenberg.
A la suite d’un doctorat en histoire de l’art, il rédige alors son premier traité de peinture, puis se lance dans de nombreux essais de philosophie, de poésie et de fiction.
Dans le même élan, il postule la Cité Internationale des Arts à Paris (France) et la Villa Médicis de l’Académie Française à Rome (Italie).
Préservant et revendiquant son indépendance, après de nombreuses expositions et collaborations, il travaille aujourd’hui avec divers galeries, mécènes et collectionneurs privés en France et à l’étranger.
L’œuvre puissante et novatrice de David Boulanger (dit Vidae) donne à la peinture contemporaine un souffle de renouveau. Et c’est par son universalisme et la technique du Chiaroscuro* qu’il réinvente cette même peinture. Sa production s’étend aujourd’hui à plus de cinq mille peintures principalement répertoriées sur de nombreuses périodes et sur plus de trois décennies.
*Chiaroscuro, l’utilisation plus technique du terme clair-obscur est l’effet de la modélisation de la lumière dans la peinture et le dessin, où le volume tridimensionnel est suggéré par la gradation de la couleur, de la lumière et des ombres.